Depuis quelques années, la presse et l’édition connaissent des difficultés que certains n’hésitent pas à qualifier de derniers soubresauts de l’imprimé. C’est aller très vite en besogne !
Nous continuons à acheter des journaux, des magazines, des livres. Nous recevons tous les jours des prospectus, des catalogues, des mailings et autres courriers dans nos boites aux lettres. Et nous imprimons beaucoup de documents pour travailler et échanger. L’imprimé a encore de beaux jours devant lui. Et, à contre-courant de toutes les idées qui les opposent, son avenir pourrait bien passer par le numérique, grâce au papier connecté.
Certes la montée en puissance des usages numériques questionne l’imprimé, mais ne le remplace toujours pas. Le web révolutionne notre manière de consommer l’écrit et apporte son lot d’innovations dans une communication de plus en plus pluri-média. Il suffit de constater la convergence opérée par les média eux-mêmes : la radio fait de la « télé » sur la web, les chaînes de télévision font des sites d’informations, les journaux/magazines font des podcasts et de la vidéo. Les livres eux-mêmes deviennent interactifs sur tablette.
Et c’est paradoxalement là, la chance de l’imprimé !
Sans le dire, le papier devient un objet connecté : le développement des QR code, de la reconnaissance d’image, celui de la réalité augmentée et de nombreuses autres technologies conduisent assurément le “bon vieil” imprimé à une deuxième jeunesse numérique.