L’objectif est donc de faire grandir l’entrepreneuriat féminin en favorisant l’accès à des formations de qualité et en accompagnant continuellement la mise en place des projets pour encourager la prise d’initiatives.
L’entrepreneuriat féminin est particulier dans son essence et son potentiel est bien réel. Aider les femmes à sortir de leurs inhibitions c’est contribuer au renforcement de nos économies. Avec une capacité d’attention exceptionnelle à l’entretien des relations sociales, une disposition à la collaboration et à l’empathie, un esprit de compétition aiguisé, la femme est tout ce qui fait un bon entrepreneur.
Le 13 novembre au black and white, un groupe de femmes exceptionnelles se rassemblait pour discuter de l’entrepreneuriat féminin. Plusieurs questions ont été évoquées au cours de cet exposé parmi lesquelles : « les freins » à l’entrepreneuriat féminin.
Depuis la réalité sociale qui pèse sur elles, en passant par les limites qu’elles s’imposent parfois à elles-mêmes, les freins à l’entrepreneuriat feminin sont nombreux. Les femmes s’abstiennent d’entreprendre et les raisons qui les refrènent sont aussi nombreuses que celles qui pourraient les motiver à tenter l’aventure de l’entrepreneuriat.
Les femmes produiraient près de 65 % des biens du continent africain, détiendraient le tiers de l’ensemble des entreprises et occuperaient dans certains pays jusqu’à 70 % des emplois salariés. Socialement, culturellement et économiquement, l’entrepreneuriat feminin est donc une nécessité. Une prise de conscience collective est desormais nécessaire.
La croissance du continent africain passera inéluctablement par l’implication de toute sa population, sans distinction de genre et les femmes représentent aujourd’hui un levier important pour le développement de l’Afrique. Devant tous les défis auxquels ce continent doit faire face, l’intégration totale des femmes est plus qu’essentiel.
Permettez-moi de répondre en disant que le monde en général et les femmes en particulier devraient arrêter de parler d’entrepreneuriat « féminin ». Le simple fait d’utiliser cet expression laisse planer un sentiment d’infériorité et de différence par rapport à l’entrepreneuriat en général. Dès lors qu’elles se seront sorties de cette prison psychologique, avec les moyens, des efforts et la volonté, elles accompliront ce qu’elles doivent accomplir.